Festoch "les pieds sur terre"

L'opposition tance les Pieds sur Terre

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LE CONSEIL
municipal a approuvé la ligne budgétaire ouverte par la Ville pour
financer le festival les Pieds sur Terre, en soutien à l'association
éponyme, chargée tout particulièrement de l'organisation des concerts
sur les deux scènes et de l'animation du village bio qui se dérouleront
à la Maladrerie et en centre-ville. Les dépenses directes sont estimées
à un peu plus de 200 000 €, entre la communication, les transports,
l'hébergement, la restauration, etc. Plus de la moitié sera financée
par la commune et la communauté, qui, pour le reste, ont sollicité des
aides auprès des conseils régional et général, ainsi que des
partenariats parapublics et privés. Les dépenses indirectes,
essentiellement les prestations techniques de la Ville de Millau, sont
évaluées à 110 000





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€. L'opposition a dénoncé « le flou artistique » au niveau budgétaire alors que le coup d'envoi du festival est prévu dans moins d'une dizaine de jours. « Les coûts sont, à mon sens, largement sous-estimés », estime l'ex-adjoint à la culture Christophe Saint-Pierre. Jérôme Alirol s'est interrogé, pour sa part, sur le « contenu intellectuel » de cette manifestation, considérant en substance le budget trop élevé s'il s'agit d'une « simple rave-party ». « Attendez de voir avant de critiquer »,
se défend Serge Sécail, l'élu référent à la mairie, vantant d'ores et
déjà les retombées du festival pour les prestataires locaux et en
termes de cohésion sociale. « Pour une fois que vous tenez vos engagements de campagne, je vous encourage à aller jusqu'au bout », renchérit le centriste Jean-Luc Gayraud. Les huit élus d'opposition se sont abstenus de voter.

Patrick Bringer« 10 000 visiteurs par jour, ce serait bien »

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VOS PAPIERS
Nom : Bringer
Prénom : Patrick Age : 50 ans Situation familiale : père de deux
enfants (20 et 22 ans) Situation professionnelle : sapeur-pompier au
centre de secours de Millau Signes particuliers : très impliqué dans le
milieu associatif (Millau en jazz, Temps libre à Rivière-sur-Tarn) et
donc président de l'association les Pieds sur terre qui organise en fin
de semaine un festival pour la défense du bien commun Le Festival
"Millau Les pieds sur terre" est prévu le week-end prochain (3, 4 et 5
juillet). C'est donc la dernière ligne droite. Avec vos amis de
l'association éponyme, êtes-vous prêts ?
Oui, on est prêts. De toute
façon, désormais, on ne peut plus reculer. Il reste encore quelques
détails à régler. Mais pas question de baisser d'intensité.
Cherchez-vous









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toujours quelques bénévoles ?
Tout
à fait. Notamment pour la soirée de samedi, autour de la grande scène
de La maladrerie. Plus on sera, mieux ça sera. Ça permettra surtout de
faire un roulement et au plus grand nombre de profiter du spectacle.
Ceci
étant, je voudrais saluer l'investissement du milieu associatif
millavois. Plus de cinquante associations, de l'Accordéon-Club à Priam,
vont participer à la fête. Ce n'est pas rien.
A quoi doit-on s'attendre pendant trois jours ?
Je
crois que les Millavois sous-estiment ce qui va se passer tout le
week-end. Nous, on a les pieds dedans depuis plusieurs mois et je peux
vous assurer que les absents auront vraiment tort.
Bien sûr, il y a
aura ces 75 chapiteaux installés en centre-ville. Mais ce sont surtout
les collectivités, les associations et tous les partenaires présents
qui donneront sa dimension au festival.
Ne manquera-t-il pas une
tête d'affiche. Nicolas Hulot et Arthus-Bertrand n'étaient-ils pas
libres pour défendre le bien commun, le développement durable ?
Même
si tous ces gens de renom ne sont pas là, il y aura quelques pointures.
Et si vous voulez tout savoir, il y aura même une grosse surprise. Une
très grosse surprise... Laquelle ?
Ce n'est pas à moi de vous le dire.
Ceci
étant, avant même son lancement, cette manifestation a suscité de
nombreuses réactions, des polémiques aussi. L'opposition municipale y
voit au pire une rave-party, au mieux une kermesse mal bricolée et très
onéreuse. Que répondez-vous à ces attaques ?
Qu'à la base, c'est un
projet municipal et une promesse de campagne de Guy Durand. On ne
pourra pas dire qu'il ne la tient pas. Par la suite, l'association est
venue en soutien du dossier. Ce qui fait polémique, c'est la subvention
que nous avons reçue. A ce sujet, je voudrais simplement signaler que
cet argent va permettre aux différentes associations présentes de mener
à bien les projets présentés durant trois jours à Millau. Pour le
reste, je n'ai rien à ajouter.
Il y a eu aussi l'épisode José
Bové. D'abord vice-président de l'association, il a ensuite
démissionné. Le député européen sera-t-il de la fête ?
Je ne
sais pas. Un bruit court qu'il organiserait une petite fête au même
moment. Nous n'avons pas été invités. Ceci dit, je regrette son départ
de l'association. José Bové souhaitait quelque chose de plus à gauche,
plus en rapport avec ses filières altermondialistes. "Les pieds sur
terre" est une association pluraliste, citoyenne et pédagogique qui ne
voulait pas être prisonnière de cette image.
Dans le
centre-ville, les habitants s'interrogent aussi sur la paralysie
supposée de la cité durant plusieurs jours. Qu'en sera-t-il exactement ?
La solution de facilité aurait été d'organiser le festival sur le
Larzac ou sur le plateau du Lévézou. On a préféré le centre-ville de
Millau. On s'en est expliqué auprès de hôteliers, des commerçants. Je
crois que tout le monde a bien compris qu'il fallait vraiment
s'approprier cette manifestation. Pour en revenir à votre question. Ce
sera l'équivalent de trois foires du 6 mai durant trois jours.
Que peut-on vous souhaiter ?
Une forte fréquentation. 10 000 visiteurs par jour, ce serait bien

cool ca ! merci pour l info

Que nada!