Le petit village où je vit actuellement à connu une après-midi riche en notion humaine. Un espèce d'étalage paranoïaque (
que je peux comprendre) de la volonté policière à mettre les grands moyens pour que la "justice" règne. Laissez moi vous expliquer l'après-midi un peu folle dans mon village.
Perdu au beau milieu de la Lozère, une ancienne cité médiévale dont je garde le nom (mais pour les curieux, google is your friend
) à aujourd'hui reçu deux membres de... l'ETA, pour une reconstitution. Il y'a de cela 1 an, il y avait eu pas mal de grabuge, et un flic avez été blessé. Afin de facilité la reconstitution, ils ont, bien évidement, bloqué toute les entrées (4 accès), avec double contrôle systématique, fouille des véhicules, escorte des véhicules suspect jusqu'à la gendarmerie: j'ai jamais vu autant de bleus dans un aussi petit périmètre. j'ai compté, au bas mot, plus de
20 fourgons, une escouade motorisée au grand complet, quelques estafettes, des véhicules banalisés (peu banale, immatriculé 75, super discret - Certainement la brigade anti-terroriste), et le clou du spectacle, un hélicoptère avec un système de caméra en dessous(thermique, je pense) qui faisait des allez-retours, en quadrillant la zone au peigne fin, au cas où, en plein milieu de la Lozère, un commando lourdement armé débarque pour libérer les
2 membres captifs. Les gengen rigole pas avec le terrorisme!
J'ai assisté à tout ça d'assez loin, et pour cause: curieux comme pas deux, je suis allez voir de près, et comme j'imagine beaucoup l'aurait fait à ma place, j'ai pris une paire de photos. Mais ces photos vous ne les verrez jamais.
Pourquoi? Un des condés m'a vu et m'a demandé de venir. Il a regardé et ma dis de tout effacer, pour une question de "sécurité" (
merci la liberté
), qu'il avait pas envie que "ça finissent sur Youtube" (j'ai pas compris pourquoi
), et comble de joie, prise d'identité (
chose que j'ai encore moins compris, mais bon). La prèsence des journaliste n'était pas souhaité (au dire du gengen qui m'a demandé mon identité - ça, c'est pour le droit à l'information!
)
En plus, dans les camions des flics, c'était pépère le chat, ça jouer au cartes (des carte Heinekein, au passage)
enfin voilà, il s'en passe des choses dans notre cambrousse profonde, et comme un présage, dès que les bleus était là, le temps c'est couvert, et on à même eu de la grêle. Un drôle d'après-midi!