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 Nuits Sonores

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MessageSujet: Nuits Sonores   Nuits Sonores Icon_minitimeJeu 2 Juin 2011 - 9:53

bon c'est pas "free" mais c'est à priori pas le pire dans le mouv' ...


France Info aux Nuits Sonores
FRANCE INFO - HIER, 19:18
Citation :
Le plus grand festival français de musique électronique commence aujourd’hui à Lyon. Pendant 5 jours, la 3eme ville de France se transforme en capitale de la culture électro avec des artistes de 1er plan (vétérans ou jeunes loups bondissants) comme Laurent Garnier, Busy P, Erol Alkan, DJ Shadow, Discodeine.
Tout au long de ces journées, Marion Bernard fait vivre l’évènement sur France Info et france-info.com avec ses coups de cœur.. ou ses coups de griffe !

Il y a 2 choses frappantes quand on se penche sur l’histoire des Nuits Sonores.

D’abord, la progression très rapide de la fréquentation de ce festival exigeant et pointu dans sa programmation artistique : après une première édition modeste en 2003, les Nuits Sonores frappent fort dés la 2eme édition avec une affiche prestigieuse de pionniers de la techno qu’on n’aurait pas imaginé sur les bords du Rhône ou et la Saône quelques mois avant : Carl Craig, Jeff Mills, Derrick May et Josh Wink font le déplacement ! La fréquentation va passer de 15 000 participants en 2003 pour atteindre 80.000 l’an-dernier.

Les Nuits Sonores ont du nez

Et puis, les Nuits Sonores impressionnent aussi par leur acuité sur la musique électronique moderne : à la lecture des programmations passées, on se dit que le festival a su avec souvent plusieurs années d’avance dénicher des artistes qui allaient s’imposer sur la scène électronique nationale ou mondiale. Justice, Vitalic, Missill et Kap Bambino en 2005. The Juan MacLean ou Yuksek en 2007.

Alors cette année encore, il faudra prendre la programmation avec toute l’attention qu’elle mérite. Brodinsky, Erol Alkan, The Shoes, Busy P, sans oublier les vétérans rock que le festival accueille traditionnellement : cette année, Les suisses Young Gods et les américains Tortoise.

Les lieux du festival restent la majestueuse piscine du Rhône, le site du Marché Gare (ancien marché de gros situé à la pointe sud du Confluent entre Rhône et Saône), pour la première fois l’Hôtel de Ville, mais aussi le Musée d’art contemporain de Lyon, sans oublier les rues de la ville dans lesquelles dansent les festivaliers pendant ce long week-end de l’Ascension.


Laurent Garnier et Agoria : les parrains du festival

Laurent Garnier : Mercredi 01 juin 2011 / 16H30 — 19H00 /
Agogia : Nuit 3 - Scène 1 - Marché Gare - 02h00 / 05h00

On pourrait dire d’eux qu’ils sont les résidents des Nuits Sonores. Le lyonnais Agoria se produira en clôture de la Nuit 3 au Marché Gare ; il était présent dés la première édition en 2003 en DJ set. Il a même contribué à lancer les Nuits Sonores au coté du directeur Vincent Carry. Ensuite, pendant 3 années successives (2004, 2005 et 2006) Sébastien Devaud (son vrai nom) est désigné meilleur DJ français par les spécialistes. En 2004, il sort son premier album Blossom. Cela de l’empêche pas de participer tous les ans aux Nuits Sonores. En 2005, il mixe en duo avec l’allemand Tiefschwarz. 2007, il présente un projet live. 2008, nouveau duo à 4 platines pour une longue nuit mémorable avec Laurent Garnier.


Garnier l’autre parrain


Laurent Garnier qui participe aux festivités pour la 7eme année consécutive avec à chaque fois des projets différents. En 2006, il a inauguré le concept du mix marathon de plusieures heures All Day long à la piscine du Rhône, avant d’enchainer sur un cinémix (mixage de musiques sur un film muet). En 2009, Laurent Garnier s’est produit en live, et cette année, il mixe pour les enfants de 4 à 10 ans dans le cadre du Mini Sonore dans la haute cour de l’hôtel de ville de Lyon. Avec une carrière de DJ exceptionnelle d’un quart de siècle, 5 albums studio, la création d’un label, une victoire de la musique, des live, un livre, une musique de ballet pour Preljocaj et une radio sur internet, Laurent Garnier reste LA référence pour de très nombreux amateurs de musique électronique de 25 à 50 ans.


Carte Blanche à Tokyo

Projections et concerts au Musée d’Art Contemporain.

Après Berlin, Manchester ou Barcelone, les Nuits Sonores proposent l’exercice de leur Carte Blanche 2011 à Tokyo, à travers le travail de cinéastes, documentaristes et musiciens, et une série de concerts organisés ( jeudi et vendredi) au Musée d’Art Contemporain.
Au programme, surprises et autres bizzareries en provenance du Soleil Levant : Daito Manabe "scientifique, programmateur et musicien" qui s’amuse avec des capteurs corporels pour créer sons et images, le post-rock du groupe Mono, l’electro-punk masquée de De !Nial la painting-performance de Dada Kingz ou l’exotica du Tokyo Panorama Mambo Boys.




A voir aussi lors de l’ouverture, au Marché Gare le mercredi soir, le trio des japonaises des 5 6 7 8’s (dénichée par Quentin Tarantino pour le film « Kill Bill ») et leur psycho furieuse (http://www.the5678s.net ), ou encore, coté cinéma, les documentaires éclairés de Don Kent et Christian Dumais-Lvowski ou Pamela Valente sur la cité nippone.



Les 5 meilleurs souvenirs du patron des Nuits Sonores

Vincent Carry a lancé le festival en 2003. Il sélectionne 5 moments forts des 9 éditions des Nuits Sonores.


2005 : Laurent Garnier


« Le 1er grand souvenir sur scène, le moment le plus important de toute l’histoire des Nuits Sonores, c’est le set de Laurent Garnier en clôture de l’édition 2005 (3eme édition du festival). C’était la première participation de Laurent Garnier au festival. C’était aux Salins du midi. Ça s’est terminé au petit matin. Laurent a joué jusqu’à 8 heures-et-demi : le soleil se levait. Les 3.000 personnes qui étaient là jusqu’au bout étaient en phase avec lui.
Ca a été presque un moment de Catharsis collective pour les organisateurs, le public et l’artiste. A ce moment là, on a su qu’on ne s’était pas trompé en essayant d’installer Nuits Sonores à Lyon ».


2004 : Jamie Lidell

« Le 2eme moment fort, c’était en 2004 ; le set de Jamie Lidell à La Sucrière. Pour la 1ère fois, un artiste a mis toute l’équipe d’accord. Tout le monde, dans la grande diversité des points de vue et des origines artistique de l’équipe, s’est retrouvé à ce point de rencontre. C’est resté comme un des moment les plus déments de l’histoire des Nuits Sonores grâce au charisme de Jamie Lidell ».


2008 : Le retour d’un monument de la musique industrielle


« Le 3eme beau souvenir, c’est en 2008, la carte blanche à Berlin. Je pense particulièrement au concert de clôture de Einstürzende Neubauten qui était un groupe culte pour nous et qu’on avait très envie de faire venir. Je me souviens que quelques uns des fans historiques du groupe n’avaient pas apprécié le concert. C’était à la différence du concert de Jamie Lidell un concert polémique où tout le monde n’était pas d’accord. Pour moi, cela a été un concert merveilleux ».


2010 : Pedro le "dino"


« Pour le 4eme moment fort, je citerai notre camarade et ami Pedro Winter (Busy P) déguisé en dinosaure à la piscine du Rhône en 2010 avec un set pour les enfants de 4 à 10 ans. C’était le lancement de Mini Sonore destiné aux enfants. Pedro accepte alors que plusieurs artistes avaient refusé cette invitation parce que ça demande un certain courage d’affronter ce public particulièrement exigeant que sont les enfants. Les images feront le tour du monde et Pedro recevra des mails d’un peu partout dans le monde pour le féliciter ».


2011 : une subvention européenne en forme de consécration


« Enfin, le 5eme plus beau souvenir, plus proche de nous, et dans un registre non artistique, c’est plus un souvenir d’équipe. C’était il y a quelques semaines quand nous avons appris que le dossier que nous avions déposé auprès de l’Union Européenne avait été retenu. Parmi 674 festivals, Nuit Sonores a été sélectionné par l’UE pour être soutenu dans le cadre du programme culture. C’est un grand moment car c’est un moment de partage avec une équipe. Et c’est aussi la reconnaissance politique pour un projet qu’on défend depuis 10 ans ».


http://www.nuits-sonores.com/
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MessageSujet: Re: Nuits Sonores   Nuits Sonores Icon_minitimeJeu 2 Juin 2011 - 11:05

Nuits sonores : Lyon, terrain de jeu des cultures électroniques
http://www.libelyon.fr/info/2011/06/nuits-sonores-lyon-terrain-de-jeu-des-cultures-%C3%A9lectroniques.html
Citation :
FESTIVAL - 1996 : en n’accordant que la permission de minuit à la rave-party Polaris, le maire de Lyon Raymond Barre annule, de fait, l’un des plus grands événements technos de cette époque et devient la risée de tous les clubbeurs de France et de Navarre. 2011 : pour leur neuvième édition, les Nuits sonores investissent les salons rouges et or de l’Hôtel de Ville de Lyon où s’installe le QG du premier festival de musiques électroniques et indépendantes de France, désormais labellisé par l’Europe. En 15 ans, Lyon est passée de la capitale de la répression… au terrain de jeu d’un des plus importants festivals de musique électro d’Europe. Artisans de cette spectaculaire métamorphose : Arty Farty et son directeur Vincent Carry, mais aussi tout un vivier d’artistes locaux. Ils ont réussi à légitimer les cultures électroniques dans une ville où ce n’était pas gagné d’avance… Jusqu’à dimanche, Lyon se donne aux cultures indie et électro, avec DJ Shadow et Battles hier, Caribou, Agoria, The Young Gods et Assassin demain, Joey Starr et Tortoise samedi et Chilly Gonzales pour finir.

« Sortir les musiques électroniques d’un certain ghetto culturel, c’était l’enjeu principal des Nuits sonores quand on a écrit le projet, en 2002 », se souvient Vincent Carry, directeur des Nuits sonores à Lyon et conseiller artistique à la Gaîté Lyrique à Paris. Entre l’underground radical des free parties et le développement ultra commercial d’une techno « boum boum » de supermarché, l’association Arty Farty cherche une troisième voie. Elle l’explore à partir de 2003 dans une programmation artistique réputée exigeante, voire intransigeante. « On ne va pas fouiner dans le ‘vu à la télé’ ou dans ce qui sort chez les majors ; on va fouiller dans la production des petits labels indépendants du monde entier » explique Vincent Carry. Mais indépendant ne veut pas dire underground ; « certains deviennent parfois overground et c’est tant mieux, comme PJ Harvey, Nick Cave ou Caribou. L’essentiel est de garder ce souci de qualité et d’indépendance » poursuit le directeur artistique de Nuits sonores.
De même, les musiques électroniques ne se résument évidemment plus à la seule techno binaire. Les esthétiques musicales sont de plus en plus diverses et volontiers cross-over : elles mélangent genres et disciplines et font valser les étiquettes. Les Nuits sonores sont désormais dotées de tout un volet visuel – images, vidéos, graphisme. Dans l’édition 2011 des Nuits sonores, on trouve « un peu de techno car c’est à l’origine de notre histoire, même si c’est aujourd’hui clairement minoritaire dans la programmation. Mais aussi du hip hop (Fowatile, découverte hip hop du Printemps de Bourges), du rap (Assassin, Joey Starr, Pedro Winter), et beaucoup de rock, y compris du rock pur et dur avec Sonics, groupe formé dans les années 60 ! Et puis Nuits sonores accueille des artistes qu’on aime, invite et réinvite, à l’image de Laurent Garnier ou Chilly Gonzales » explique Vincent Carry.

Si Nuits sonores a connu une fréquentation exponentielle (de 16 000 en 2003 à 81 000 en 2010), c’est aussi grâce à la diversité des lieux investis. Parce que les cultures électro ne sont pas l’apanage des seuls clubbeurs qui sortent entre 1h et 5h du mat’, les Nuits sonores n’hésitent pas à aller au devant du public, de jour comme de nuit, dans la rue (où se tiennent des apéros sonores) et dans les parcs aussi bien que dans les clubs ou les friches industrielles, et notamment le vaste Marché gare, centre névralgique des « Nuits » sonores. Jeudi, un circuit électronique dédié à quinze labels de la région connecte quinze clubs et salles de concerts de la ville. Mais les Nuits sonores investissent également la piscine du Rhône pour des programmations All day long, le passage Thiaffay pour l’apéro Soul passage, l’Hôtel de ville de Lyon où s’installe le village du festival, le Musée d’art contemporain de Lyon, cœur de la carte blanche à Tokyo ou les Jardins de la Visitation pour la Mini-Sunday familiale.

« C’est cent fois plus compliqué que de faire le festival dans un parc expo ou dans une prairie, comme la plupart des festivals. Mais ce côté urbain est totalement constitutif du projet » explique Vincent Carry, directeur artistique des Nuits sonores, qui définit l’urbanité par « la convivialité et la joie de vivre sur un territoire urbain : la ville est un formidable terrain de jeu ». Mais un jeu aux règles bien définies. Alors que Lyon vient de lancer une campagne de communication sur le thème « Faites la fête, mais ne faites pas trinquer vos voisins », l’équipe des Nuits sonores est particulièrement attentive à l’intégration urbaine de l’événement, et souhaite limiter les débordements afin que le festival reste avant tout « un moment de coolitude ».

Anne-Caroline JAMBAUD

Les Nuits sonores à Lyon jusqu’au 5 juin. www.nuits-sonores.com
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